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6 juin 1944: le commando Kieffer fonçait sous les balles

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Message  Bobabs Jeu 12 Juin - 13:35

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6 juin 1944: le commando Kieffer fonçait sous les balles 307239Kieffer

Ancien commando Kieffer, dont il est l'unique survivant originaire des Côtes-d'Armor, le Pleubiannais raconte le Débarquement, tel qu'il l'a vécu, à Sword Beach.

Témoignage

Il y a 70 ans, les 177 commandos Kieffer étaient les seuls Français à participer au Débarquement, le 6 juin, sur la plage de Ouistreham, nommée, pour l'opération Overlord du D-Day, Sword beach. « Quand on a 20 ans et que son pays est occupé, on veut se battre, tout simplement », explique Yves Meudal, Pleubiannais de 91 ans aujourd'hui.Marin novice depuis l'âge de 14 ans, il profite d'une escale de son cargo à Dakar, en 1942, pour embarquer sur un autre navire et rejoindre l'Angleterre. Dans les Forces françaises libres, il est volontaire pour les commandos mis sur pied par Philippe Kieffer, capitaine de corvette alsacien.

« Nous étions quatre des Côtes-du-Nord, comme l'on disait à l'époque. Il y avait avec moi Yves Quintric, un autre Pleubiannais, lui aussi marin de commerce et qui avait rejoint Londres par l'Amérique et le Canada. Nous avons été surpris de nous retrouver. Lui, avait le matricule 58 et moi le 59, se souvient le vétéran. Il y avait aussi Yves Guillou, de Ploubazlanec, qui a vécu aussi neuf ans à Pleubian avant son décès, et Robert Le Rigoleur, de Châtelaudren. Malheureusement je suis le dernier survivant. »

Le Jour J

L'entraînement en Écosse était très dur, beaucoup renonçaient. « Nous étions consignés à Southampton depuis huit jours. On se doutait bien que le moment tant attendu arriverait, mais nos officiers nous avaient juste informés qu'il allait y avoir de la casse et que beaucoup ne reviendraient pas, se souvient Yves Meudal. Nos cartes étaient muettes. Pas une indication de nom de lieu. On savait juste qu'il nous fallait rejoindre les ruines d'une ancienne colonie de vacances, pour nous abriter. Nous étions avec des commandos britanniques, sous haut commandement anglais. Il y avait aussi des Polonais, des Belges et même des Allemands qui combattaient le nazisme. »Le 6 juin, à 6 h 45, il sautait des barges, redécouvrant la France : « Mais pas le temps de regarder le paysage ! Bien que surpris, les Allemands tiraient de partout et la plage était minée. On nous avait appris qu'il fallait suivre le fil blanc déroulé par les démineurs, mais on n'a pas eu le temps d'attendre. Sous les balles, on a foncé, traversé les 400 m de sable à découvert et on s'est regroupé dans la ruine prévue. Sauf cinq ou six camarades déjà tués sur la plage. Puis, durant 3 heures de combats acharnés, nous avons nettoyé Ouistreham, dont le casino, pris à 9 h 30, grâce à l'aide d'un char Sherman réquisitionné par le commandant Kieffer. »Dans l'après-midi, les hommes du commando rejoignaient les rives de l'Orne, et le célèbre pont de Bénouville, Pegasus bridge, tenu depuis la nuit par les Royal marines, aéroportés en planeurs. Au soir de cette journée, dix commandos avaient été tués et 31 blessés, dont le commandant Kieffer.

Les premiers Français

« À Ouistreham tout le monde se terrait et il fallait se méfier des snipers. Pas le temps de discuter. Ce n'est que le soir, à Amfreville, que nous avons pu souffler un peu. » Les Français qui les voyaient n'en croyaient pas leurs yeux. « Des Anglais ou des Américains, oui. Mais des Français qui débarquent, on n'aurait jamais cru ! », leur disaient-ils.

Ce n'est qu'en 2004 que la France a marqué sa reconnaissance à ces héros oubliés, en décernant la Légion d'honneur aux commandos encore en vie. Cette année, pour le 70e anniversaire, Yves Meudal ne sera pas à Ouistreham comme les autres fois. « Tout était réservé pour les officiels. Il n'y avait pas de place pour nous. On n'a jamais beaucoup compté », regrette-t-il, un peu amer, mais la mémoire emplie encore de tous ses souvenirs.

Témoignage exceptionnel d’Hubert Faure, vétéran de la seconde guerre mondiale, membre du commando Kieffer, qui raconte le débarquement en Normandie, le 6 juin 1944.

ICI

 ET LA
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