HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
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eagle-one- Caporal
- Date de naissance* : 10/12/1962
Nombre de messages : 212
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Date d'inscription : 30/09/2012
Re: HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
A oui quand meme!! belle bete, ça doit etre top pour l'airsoft!
Invité- Invité
Re: HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
J'y suis allé une fois et personnellement j'ai ressenti de mauvaises ondes à l'intérieur du bâtiment.
Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi vu les explications de Laurent déposées sur notre forum....
il n' a pas servi que d'hôpital :
Il faut savoir avant tout que ce sanatorium à été utilisé pendant la seconde guerre mondiale par les Allemands afin d’y parquer des résistants (la gendarmerie française surveillait ces résistants (sur ordre de Vichy).
Ce "camp" était transitoire pour certains, qui allaient être déporté vers des camps de concentration ou de travail.
Il a été construit entre 1931 et 1933 pour devenir un sanatorium en 1936, il fait partie de l'hôpital voisin. Au début de la guerre, il a été déserté, c'est là qu'il a servi de camp d'abord pour les hommes puis pour les femmes. Il n'a jamais rouvert pour soigner les tuberculeux après la guerre, il semblait d'ailleurs y avoir des problèmes d'hygiène. Le 5 septembre 1940, quatre mois après l'entrée des troupes nazies dans Paris, 350 militants communistes ou supposés l'être, syndicalistes et élus de la région parisienne sont conduits dans l'ancienne maison de cure. Ils seront jusqu'à 600 à être internés en même temps, tous étaient suspectés d'avoir une activité dans la Résistance.
Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi vu les explications de Laurent déposées sur notre forum....
il n' a pas servi que d'hôpital :
Il faut savoir avant tout que ce sanatorium à été utilisé pendant la seconde guerre mondiale par les Allemands afin d’y parquer des résistants (la gendarmerie française surveillait ces résistants (sur ordre de Vichy).
Ce "camp" était transitoire pour certains, qui allaient être déporté vers des camps de concentration ou de travail.
Il a été construit entre 1931 et 1933 pour devenir un sanatorium en 1936, il fait partie de l'hôpital voisin. Au début de la guerre, il a été déserté, c'est là qu'il a servi de camp d'abord pour les hommes puis pour les femmes. Il n'a jamais rouvert pour soigner les tuberculeux après la guerre, il semblait d'ailleurs y avoir des problèmes d'hygiène. Le 5 septembre 1940, quatre mois après l'entrée des troupes nazies dans Paris, 350 militants communistes ou supposés l'être, syndicalistes et élus de la région parisienne sont conduits dans l'ancienne maison de cure. Ils seront jusqu'à 600 à être internés en même temps, tous étaient suspectés d'avoir une activité dans la Résistance.
Invité- Invité
Re: HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
Dans ce cas, je déteste ce bâtiment !! Savoir qu'il a servi pour faire des sal... à des pauvres gens, c'est même rendre service que de détruire un tel édifice !
Re: HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
coté historique pas génial génial
mais par contre pour l'airsoft génial
mais par contre pour l'airsoft génial
Re: HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
alors voila la vraie histoire d aincourt ( dommage il me manque les effets sonores sordide et noir)
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Le sanatorium
Aincourt : un petit village du Vexin français, à la limite nord-ouest de l'ile de France, entre Mantes la Jolie et Pontoise. C'est le 2 juillet 1929 que le Conseil Général de la Seine et Oise y décide la construction d'un Hôpital-Sanatorium dont la première pierre est posée le 29 octobre 1931. Le projet, architecturalement novateur, comprenait trois bâtiments principaux figurant "un transatlantique vivant, prêt à voguer vers la haute mer". L'ouverture a lieu le 18 juillet 1933 : 100 lits confiés au Dr Albert Feret, élève du Pr Léon Bernard, spécialiste des traitements médicaux et chirurgicaux de la tuberculose (pneumolyse, thoracoplastie, phrénisectomie, collapsothérapie, etc. ...). L'ouverture à 500 lits a lieu en octobre 1933. En 1934, 150 hommes, 141 femmes, 127 enfants sont hospitalisés ; la même année, 209 patients quittent le sanatorium, 45 décèdent... ! Le pavillon des enfants ferme le 9 février 1939 ; le sanatorium ferme le 9 juin 1940.
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Il a été construit entre 1931 et 1933 pour devenir un sanatorium en 1936, il fait partie de l'hôpital voisin
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L'aspect du sanatorium lors de son ouverture : une vue aérienne des 3 bâtiments, l'un des bâtiments de soins en chantier et le bâtiment de l'administration.
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La salle de radiologie (à gauche), le bloc opératoire (au milieu), la salle de pneumothorax à droite (ou collapsothérapie, geste consistant à introduire de l'air dans la plèvre, ce qui permettait au poumon de se rétracter et aux cavernes tuberculeuses de se refermer ; c'était l'un des seuls gestes thérapeutiques avant l'ère des antibiotiques). Ces documents datent
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Le camp
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Le 5 octobre 1940 s'ouvre le premier camp d'internement administratif de la zone nord, en lieu et place du sanatorium. Les premiers internés arrivent le 9 octobre 1940: dans un bâtiment prévu pour 150 malades se retrouvent initialement 210 internés, 600 fin novembre 1940, 667 en juin 1941 ; essentiellement des cadres, élus et militants communistes de région parisienne. Un grand nombre est transféré vers d'autres camps, dont Chateaubriand (9 seront fusillés dont JP Timbaud), Compiègne, Drancy et les camps de la mort.
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Les "politiques" sont remplacés par des femmes (résistantes et juives) à partir de mai 1942, avant qu'elles ne soient transférées vers Drancy et Auschwitz.
Le camp ferme définitivement le 15 septembre 1942. Il a représenté un lieu de répression, de tri, organisé contre les communistes et les résistants, mis sur pieds et dirigé par Vichy, administré par les français, en collaboration étroite avec les nazis.
L'école de police
Dès novembre 1942, la sanatorium accueille une école de police, formant des "groupes mobiles de réserve" (les miliciens).
Une cérémonie de remise de fanions a lieu le 31 mars 1943, en présence de René Bousquet, secrétaire général à la police. L'école est dissoute le 13 septembre 1943.
Le pavillon d'entrée du parc de la Bucaille, tel qu'il est encore là aujourd'hui. Seuls le portail et, bien entendu, le bandeau ont disparu ! (Toute la vie, 26/11/1942
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Rassemblement des GMR devant, sans doute, l'actuel pavillon de la direction.
A l'heure actuelle, à peu près à l'endroit de la hampe du drapeau, se trouve le monument comméroratif à la mémoire des déportés ayant "transité" par Aincourt.
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Photographie amateur de deux miliciens,
prise sur l'une des terrasses, datée de mars 1943,
sans doute lors de la remise des fanions par Bousquet
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L'hôpital actuel
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci d avoir pris le temps de lire ce sujet!!!
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Le sanatorium
Aincourt : un petit village du Vexin français, à la limite nord-ouest de l'ile de France, entre Mantes la Jolie et Pontoise. C'est le 2 juillet 1929 que le Conseil Général de la Seine et Oise y décide la construction d'un Hôpital-Sanatorium dont la première pierre est posée le 29 octobre 1931. Le projet, architecturalement novateur, comprenait trois bâtiments principaux figurant "un transatlantique vivant, prêt à voguer vers la haute mer". L'ouverture a lieu le 18 juillet 1933 : 100 lits confiés au Dr Albert Feret, élève du Pr Léon Bernard, spécialiste des traitements médicaux et chirurgicaux de la tuberculose (pneumolyse, thoracoplastie, phrénisectomie, collapsothérapie, etc. ...). L'ouverture à 500 lits a lieu en octobre 1933. En 1934, 150 hommes, 141 femmes, 127 enfants sont hospitalisés ; la même année, 209 patients quittent le sanatorium, 45 décèdent... ! Le pavillon des enfants ferme le 9 février 1939 ; le sanatorium ferme le 9 juin 1940.
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Il a été construit entre 1931 et 1933 pour devenir un sanatorium en 1936, il fait partie de l'hôpital voisin
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L'aspect du sanatorium lors de son ouverture : une vue aérienne des 3 bâtiments, l'un des bâtiments de soins en chantier et le bâtiment de l'administration.
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La salle de radiologie (à gauche), le bloc opératoire (au milieu), la salle de pneumothorax à droite (ou collapsothérapie, geste consistant à introduire de l'air dans la plèvre, ce qui permettait au poumon de se rétracter et aux cavernes tuberculeuses de se refermer ; c'était l'un des seuls gestes thérapeutiques avant l'ère des antibiotiques). Ces documents datent
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Le camp
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Le 5 octobre 1940 s'ouvre le premier camp d'internement administratif de la zone nord, en lieu et place du sanatorium. Les premiers internés arrivent le 9 octobre 1940: dans un bâtiment prévu pour 150 malades se retrouvent initialement 210 internés, 600 fin novembre 1940, 667 en juin 1941 ; essentiellement des cadres, élus et militants communistes de région parisienne. Un grand nombre est transféré vers d'autres camps, dont Chateaubriand (9 seront fusillés dont JP Timbaud), Compiègne, Drancy et les camps de la mort.
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Les "politiques" sont remplacés par des femmes (résistantes et juives) à partir de mai 1942, avant qu'elles ne soient transférées vers Drancy et Auschwitz.
Le camp ferme définitivement le 15 septembre 1942. Il a représenté un lieu de répression, de tri, organisé contre les communistes et les résistants, mis sur pieds et dirigé par Vichy, administré par les français, en collaboration étroite avec les nazis.
L'école de police
Dès novembre 1942, la sanatorium accueille une école de police, formant des "groupes mobiles de réserve" (les miliciens).
Une cérémonie de remise de fanions a lieu le 31 mars 1943, en présence de René Bousquet, secrétaire général à la police. L'école est dissoute le 13 septembre 1943.
Le pavillon d'entrée du parc de la Bucaille, tel qu'il est encore là aujourd'hui. Seuls le portail et, bien entendu, le bandeau ont disparu ! (Toute la vie, 26/11/1942
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Rassemblement des GMR devant, sans doute, l'actuel pavillon de la direction.
A l'heure actuelle, à peu près à l'endroit de la hampe du drapeau, se trouve le monument comméroratif à la mémoire des déportés ayant "transité" par Aincourt.
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Photographie amateur de deux miliciens,
prise sur l'une des terrasses, datée de mars 1943,
sans doute lors de la remise des fanions par Bousquet
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L'hôpital actuel
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Dernière édition par eagle-one le Lun 3 Déc - 9:56, édité 1 fois
eagle-one- Caporal
- Date de naissance* : 10/12/1962
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Localisation* : sud oise
Date d'inscription : 30/09/2012
eagle-one- Caporal
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Localisation* : sud oise
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
salut
merci a toi pour ce grand moment d'histoire et de lecture
vraiment merci très beau sujet pour le Forum
@+
marco
ces un 10 j'achette
merci a toi pour ce grand moment d'histoire et de lecture
vraiment merci très beau sujet pour le Forum
@+
marco
ces un 10 j'achette
cayeux marc- Brigadier Général
- Date de naissance* : 03/09/1964
Nombre de messages : 1076
Localisation* : normandie
Date d'inscription : 17/05/2010
Re: HISTOIRE DU SANATORIUM D AINCOURT
merci pour ces infos
avec un peut froid dans le dos
avec un peut froid dans le dos
ruppert- Sergeant
- Date de naissance* : 03/08/1974
Nombre de messages : 447
Localisation* : haute normandie
Date d'inscription : 14/02/2010
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